Rendez-vous très matinal...
Mais qui parle de « matin », là ? Lorsque nous nous rassemblons, avec une ponctualité épatante, sur le parking du lycée VHB, c'est encore la nuit noire qui nous accueille. On vous épargne des photos de nos petites mines, mais sachez que nous sommes suffisamment réveillés (surtout nos chauffeurs de compét' !) pour assurer un embarquement efficace. Le navire quitte le port à 5h10 tapantes (eh oui, nous vous rappelons que nous partageons cette année un car avec les petits camarades du lycée Jean Macé, et caler une cinquantaine de valises, ça change par rapport à la trentaine habituelle...), puis nous tentons de grappiller encore une ou deux petites heures de sommeil.
Nous sommes donc en mesure de d'illustrer notre halte petit-déjeuner : en plus, il fait un temps agréable (quoiqu'un peu frisquet, au goût de certains).
Idem pour le déjeuner, près de Verdun (quelle belle revanche sur l'histoire, ces échanges scolaires franco-allemands!) qui nous permettra d'envisager sereinement le passage de la frontière.
Lorsque vous voyez ce panneau bleu,
c'est que ladite frontière n'est plus très loin : la voici (il faut vraiment la guetter pour ne pas la rater, tellement elle a su se faire discrète au cours des décennies écoulées...)
Bon, vu comme nous avions pu passer Paris sans grand encombre, et que même la partie de route très délicate entre Saarbrücken et Ludwigshafen (éternellement en chantiers multiples et variés) avait été relativement fluide, nous nous étions réjouis bien trop tôt : nous déchantons très vite en nous trouvant bloqués dans d'énormes embouteillages à une centaine de kilomètres du but... Ach, l' « Autobahn » allemande et ses fameux « Staus »... (une acquisition lexicale bien ancrée désormais dans nos esprits!)
Mais vers 21h, nous entrons bien sur le grand parking central d'Erlangen, sous les acclamations des familles réunies là : le temps de saluer nos corres, de récupérer nos bagages (où s'illustre une nouvelle fois la nécessité de bien les identifier clairement...), et c'est parti pour un premier week-end dans nos familles d'accueil. Nous vous en dirons des nouvelles très vite !